Des échouages importants de vélelles (Velella velella) ont été signalés ces derniers jours sur plusieurs plages de la côte atlantique. Ces petits organismes (6 cm de long et 3 cm de haut maximum) bleus et gélatineux, parfois appelés « barques de Saint-Pierre » ou « barques de Saint-Jean », vivent habituellement en surface et se laissent porter par les vents grâce à leur petite voile translucide.
Lorsque les conditions météorologiques s’y prêtent, notamment avec des vents soutenus orientés vers la côte, elles peuvent être poussées en grand nombre jusqu’aux plages. On observe alors des échouages massifs de ces petits organismes inoffensifs (contrairement à la Physalie ou galère portugaise (Physalia physalis) qui elle est urticante !). Bien que ces phénomènes soient plus courants au printemps, une combinaison de différents facteurs, comme un épisode de vent associé à de grandes marées et des eaux un peu plus chaudes, peut expliquer ces arrivages du mois de novembre, de moins en moins inédits.
Cette année, plusieurs observations (+ de 20 signalements) ont déjà été enregistrées sur BioLit.fr (ici, ici, ici, ici, ou encore ici), témoignant de l’épisode en cours. Ces échouages naturels de vélelles constituent un indicateur intéressant des dynamiques océaniques printanières et automnales.
Pour mieux documenter ces phénomènes saisonniers, leurs dynamiques et leurs évolutions potentielles liées au changement global en cours, nous vous invitons à continuer à partager vos données (photos) sur le site de BioLit.fr. Chaque observation compte et enrichit la connaissance collective du littoral !
Crédit photo : BioLit – ManOs
